Dilemme : Sauver un copain de la noyade ou savourer du chocolat ?

Dilemme : Sauver un copain de la noyade ou savourer du chocolat ?

On hésite. C’est vrai qu’un copain qui patauge en essayant de garder la tête hors de l’eau ce n’est pas drôle et peut mal finir. Mais le chocolat, c’est tellement bon… Et bien, sachez que les rats, eux, n’hésitent pas. Ils viennent directement au secours de leur congénère.

Des études antérieures avaient déjà montré que les rats ont tendance à aider autrui. Mais cette fois, les scientifiques sont allés plus loin : l’animal a dû choisir entre le sauvetage d’un autre rat et une portion de chocolat.

Pour ce faire, ils ont placé un rat durant cinq minutes dans un bac d’eau, ce qu’il n’a pas du tout (mais alors pas du tout) aimé. Un deuxième, au sec, tranquille, avait la possibilité d’ouvrir la trappe pour libérer le rat soumis à une éventuelle noyade. Il s’est avéré que dans la majorité des cas, le rat ouvrait la porte pour sauver l’autre. D’ailleurs, les rats ayant déjà eu cette mauvaise expérience ont été encore plus susceptibles de réagir à cette détresse, ce qui a mis en évidence leur forte empathie : il reconnaît la situation de stress.

Pour aller, plus loin, les chercheurs ont réalisé la même expérience mais le rat qui était au sec, avait cette fois deux portes face à lui : celle pour libérer le copain qui se noie et une ouvrant sur une portion de chocolat.

Chocolat ou altruisme ?

Entre 50 et 80 % des individus ont préféré sauver leur congénère ; ce qui signifie que le sauvetage est au moins aussi fort que l’appel de la sucrerie. Bref, les rats sont prosociaux et motivés par un puissant sentiment d’empathie.

C’est vrai que s’enfiler une tablette en regardant son pote se débattre sous l’eau serait légèrement sadique… Légèrement.

Marion Guillaumin

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