Cette nuit nous dormirons une seconde de plus !

Cette nuit nous dormirons une seconde de plus !

Vous êtes certainement au courant, cette nuit, une minute comptera 61 secondes au lieu de 60. Ne voulant pas contribuer aux plissages de votre front (ça donne des rides), nous allons faire une petit point sur cette bizarrerie du jour.

Il faut savoir que la mesure du temps est liée à l’astronomie. Trois critères sont pris en compte : la rotation de la Terre sur elle-même (donne le jour), autour du soleil (liée aux années) et les phases lunaires (indiquent les mois et les semaines). Or, ces trois facteurs ne sont pas toujours synchrones, même si les systèmes de décompte du temps ont été adaptés en fonction de ces différences. Les seules variations s’avèrent être les longueurs de mois et les années bissextiles.

Comment mesure-t-on le temps ?

Une seconde a été définie selon les connaissances et les technologies de chaque époque. Au départ, elle a été définie comme la fraction 1/86400 du jour solaire terrestre moyen. Dans les années 50, elle a été basée sur la rotation de la Terre autour du soleil en ayant pour valeur 1/31 556 925,9747 de l’année tropique 1900. Aujourd’hui, la seconde est mesurée via les modifications d’atomes (le césium 133 particulièrement), c’est-à-dire par les transitions électromagnétiques dans ces éléments chimiques. En 1967, la seconde a eu pour définition la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à cette transition entre niveaux de l’état fondamental de l’atome de césium.

Cependant, il est nécessaire de maintenir le lien entre le temps atomique et le temps réel, c’est-à-dire le rythme naturel du déplacement de la Terre mesuré par les astronomes. En effet, il existe une minime divergence due au ralentissement de la rotation de la Terre (à cause des marées, des éruptions volcaniques etc.), ce qui demande une légère correction, synchronisation. Et c’est exactement ce qu’il va être effectué le 1er juillet à 2h du matin (heure française). Calé au méridien international de référence du temps universel, à 23 h 59 min et 59 secondes, s’ensuivra 23 h 59 min et 60 secondes avant le minuit pile.

Des conséquences ?

Quelques décalages informatiques (mises à jour, envois de données) sont à prévoir puisque l’horloge numérique ne connaît pas 23h 59min 60 secondes. Mais les experts ont tout prévu puisque la dernière seconde intercalaire date de 2012 et a permis une meilleure appréhension. Même si quelques soucis peuvent enquiquiner les navigateurs ou autres firmes internationales, nous, petits utilisateurs n’y verront que du feu.

Marion Guillaumin

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