Aah l’amour, l’amour, l’amour ! Nous le savons, aimer et être aimé est très bon pour notre santé physique et morale. Mais qu’en est-il du mariage ? Plusieurs études scientifiques supposent qu’être marié apporterait beaucoup de bien à l’être humain. En effet, des travaux menés à Los Angeles ont démontré que la stabilité amoureuse (la définissant par le statut marital – Ah parce-que lorsqu’on n’est pas marié, on ne peut pas vivre de relation stable ?! Première nouvelle.) renforce les os. Pour cela, les chercheurs ont analysé les données de la densité minérale osseuse (DMO) de différents couples âgés entre 25 et 75 ans, durant dix ans. Leurs résultats présentent une DMO inférieure au niveau de la colonne vertébrale chez des divorcés ou des veufs par rapport à des individus mariés. Sachez mesdames qu’avoir l’anneau au doigt et être heureuses vous empêcheraient davantage une déminéralisation osseuse.
Vous voulez une autre preuve que le mariage is good for the santé ? D’accord. Une équipe américaine a mené une étude montrant que les personnes unies par le mariage auraient moins de risques de maladies cardiovasculaires que les célibataires, veufs ou divorcés (et où est la comparaison avec les couples non mariés ?). Même si ces corrélations vous font plaisir, n’oubliez pas « qui dit lien, ne dit pas cause à effet ».
Taux de cortisol
Les études scientifiques semblent donc démontrer que les relations conjugales influencent la santé physique. Mais comment ça marche ? Pour tenter de trouver un début de réponse, une équipe a récemment évalué sur dix ans les associations entre l’affection perçue par le partenaire, le sentiment d’être compris, chouchouté et apprécié par l’autre, et le taux de cortisol diurne (hormone stéroïde, stimule l’augmentation du glucose sanguin) chez … des couples mariés. Avec le temps, il s’avèrerait que ces associations soient restées fortes et il semblerait que le sentiment d’être apprécié, entraînant le déclin de l’affect négatif, serait lié à la chute du taux de cortisol. Cette hormone serait alors une voie biologique montrant l’influence des relations sociales sur la santé.
Marion Guillaumin